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6 août 2014

Transcendance, Wally Pfister

TRANSCENDANCE

Transcendance est le dernier film en date pour réfléchir à l'intelligence artificielle, avec Johnny Depp, Rebecca Hall, Paul Bettany, Morgan Freman, Kate Mara, Cilian Murphy... , une distribution qui donnerait envie d'aller voir n'importe quel long-métrage.

Deux forces sont en présence: les scientifiques qui travaillent à l'IA d'une part, et d'autre part des terroristes qui luttent contre, et dont les arguments font mouche. Evidemment, leurs méthodes les identifient comme des méchants, mais sur le fond, leurs pires craintes se concrétisant, le spectateur , à regret, se détache de l'autre camp.

L'autre camp, c'est celui de Johnny Depp (Will Caster), codeur génial mais humaniste, amoureux fou de son épouse (Evelyn Caster), elle-même animée de nobles principes. Des gentils aussi. C'est de là sans doute qu'est née ma sympathie pour le film: pas de bons et de méchants, plutôt des êtres humains qui luttent pour leurs idées avec leurs armes, et exercent violence chacun à sa manière.

L'idée générale est que le cerveau de Will Caster mourant est téléchargé (uploadé) dans un ordinateur déjà formaté pour l'IA et qu'en quelque sorte le scientifique reste en vie, sans sa dépouille charnelle mais avec son mental, intelligence et aussi émotions. Le problème - ou l'avantage - est qu'ainsi relié, l'intelligence d'un seul se multiplie dans une coïncidence immédiate avec des processeurs, des mémoires internes et bientôt internet... 

A cet égard le film va plus loin que la réflexion habituelle sur la domination potentielle des robots sur l'humanité. Il joue plutôt sur le doute : qui est réellement aux manettes? Et que se passerait-il si l'intelligence humaine pouvait se greffer consubstantiellement la puissance informatique? 

Ces questions se déclinent comme un thriller, et le film se regarde avec plaisir. Malgré son aura et sa séduction Johnny Depp garde un mystère, une intimité qui se dérobe toujours au dernier instant. Rebecca Hall joue son personnage avec nuance. Morgan Freeman est étrangement sous-employé cependant, tout comme Kate Mara, qui décidément se spécialise dans le regard noir et enflammé. Le titre du film ne me semble pas tellement adapté, ceci dit, mais on peut discuter... 

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Commentaires
V
C'est vrai que les avis sont contrastés... A bientôt!
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D
Bonjour Véranne, j'ai loupé ce film au vue des mauvaises critiques, tu me le fais regretter. Merci du conseil. Bonne journée.
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