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L'escabelle
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23 mars 2013

La route, Cormac McCarthy

Quelqu'un de mon entourage s'étant montré profondément impressionné par ce roman, et sa voisine ayant hoché la tête avec une gravité entendue, je me suis lancée dans sa lecture. Une guerre a ravagé le pays, des bandes affamées ou des individus isolés le traversent, les unes dangereuses, les autres pitoyables. Tout est couvert de cendres, il n'y a plus rien à manger. Un père et son fils voyagent.

C'est un peu comme ces films post-apocalyptiques très lents avec Kevin Kostner (Postman, par exemple), mais juste pour la partie où le héros erre. (Il donne d'ailleurs une représentation très juste des transports en commun, notamment sur la ligne B) (ahem. )

Saluons un exploit littéraire: c'est le seul roman que je connaisse où l'on peut s'arrêter à n'importe quel moment sans avoir rien manqué de la suite. On se sent même vaguement idiot d'avoir continué les 287 pages dans ces conditions, bien naïfs d'avoir cru à un quelconque contrat romanesque. Par pure honnêteté intellectuelle, je dois tout de même reconnaître que les deux dernières pages sortent du lot (mais justement, il est recommandé de s'en passer).

Bon, allez.. Dit autrement, c'est un peu comme ces romans très simples de Paulo Coelho, qui pour certains, reviennent aux fondamentaux de l'existence humaine. On peut aimer cette approche philosophique très humble et proche de tous, qui permet de réfléchir au sens de la vie... Mais personnellement, je n'ai pas tellement accroché.

 

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Commentaires
V
Hello,<br /> <br /> si la fin du film est hollywoodienne, alors elle est probablement inspirée du livre, très invraisemblable aussi par rapport au reste de l'intrigue.<br /> <br /> Viggo Mortensen, ça c'est un argument qui fait mouche, je dois dire, parce que précisément dans le roman il n'y a rien de rien qui donne envie de continuer à vivre. Le héros est dépressif, en réalité - ce qui se comprend, bien entendu - mais du coup sans élan de vie, sans ressort, sans la moindre joie, jamais...<br /> <br /> La relation père-fils est chouette en effet (mais là encore, très à l'eau de rose, tous comptes faits..)<br /> <br /> Effectivement, que ferait-on dans la même situation? ... Que ferais-je si mon pays était dévasté et que je fuie en terrain hostile et pillé - ravagé à blanc avec mon enfant? La différence avec les cas historiques ou contemporains (avec des réfugiés et des génocides), c'est que l'environnement entier semble détruit (plus rien ne pousse, tout a brûlé) La planète paraît détruite.<br /> <br /> A ce stade, effectivement que peut-on faire?<br /> <br /> Et au nôtre, que peut-on faire pour éviter d'en arriver là? J'imagine que c'est peut-être le message du roman...<br /> <br /> Tiens au fait, la centrale de Fukushima recommence à faire des siennes.<br /> <br /> Bon. Dont acte...
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P
Je n'ai pas lu le roman, mais j'ai beaucoup apprécié le film avec Viggo Mortensen. J'ai essayé de lire le roman après, ce n'était pas une bonne idée, le style m'a semblé trop rude et sépulcral...« Les nuits obscures au-delà de l'obscur et les jours chaque jour plus gris que celui d'avant"...J'ai préféré l'image à la phrase.<br /> <br /> L'histoire pose un problème métaphysique essentiel : à partir de quand l'espoir devient-il la forme ultime du désespoir le plus horrible ? Quand tuer son enfant, quand décider que la survie serait pire que la mort ? Se suicider ou pas ?<br /> <br /> Si j'ai bien compris, le film est moins dur que le livre, et surtout les fins sont différentes -celle du film est trop hollywoodienne pour être honnête.<br /> <br /> Mais mise à part la fin, l'ambiance macabre, la mort latente, la belle relation entre le père et le fils ont des rendus cinématographiques très réussis. Alors quitte à trahir McCarthy, regarde le film si tu as l'occasion !
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V
Oui, je retrouve un peu de temps...<br /> <br /> Merci de ton clin d'oeil!
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A
tiens ! tiens ! le retour !
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