Bonne année!
Concernant les vœux pour 2012, quoi dire maintenant après tout le monde ? Un de mes collègues m'expliquait qu’il n’allait pas me présenter à nouveau ses vœux puisqu’il l’avait déjà fait par écrit. En effet, c’est d’autant plus prudent qu’il m’avait présenté les meilleurs et qu’il ne resterait dans doute plus que du second choix… Donc moi, fine mouche, j’appliquerai une tactique éprouvée : les vœux, ce sera au bout du billet, car je vais garder le meilleur pour la fin : -)
En un début de nouvel année, nous sommes paraît-il toujours en quête de sens à donner à un nouveau cycle, autant dire une nouvelle chance – un peu comme si dans la fuite éperdue du temps, on trouvait un moyen de repartir à zéro quand même.
Dans le dispositif entrent en fanfare les « bonnes résolutions ». En avez-vous pris ? Un coach expliquait l’autre jour sur France Info à quel point elles étaient indispensables, quoiqu’inutiles puisqu’on ne s’y tenait jamais. Indispensables parce qu’elles donnaient l’occasion d’un retour sur soi, d’un bilan, démarche constructive. Inutiles parce qu’elles portaient sur une période trop longue, ou se donnaient des objectifs trop larges ou trop vagues.
Le coach suggérait donc plutôt de réaliser chaque matin son mini-bilan de directions à observer pour la journée ou la semaine, tout en notant les progrès effectués pour tenir la ligne. Une approche positive, en somme, et pas à pas.
Cela m’a fait penser à ma grand-mère, qui me recommandait quand j’étais petite de penser chaque soir au coucher à ce que j’avais fait de ma journée : le positif, le négatif, afin de me fixer la bonne conduite à tenir le lendemain. Ensuite je pourrais m’endormir la conscience tranquille. Pour être très honnête, ce dernier conseil est générateur d’insomnie plus que de sérénité. Mais inversement, celui du coach donne sans doute envie de rester au lit…
Mais il faut savoir ce que l’on veut dans la vie : s’améliorer ou pas. Un étudiant m’expliquant le fonctionnement des pales d’une hélice, me l’a d’ailleurs encore exprimé cette semaine : « a helicopter does not want to fly like a plane .» C’est l’amor fati de Nietzsche, très exigeant mine de rien.
Bon alors et ces voeux, dans tout ça... ? Eh bien je vous souhaite une année de bonheur, que du bonheur - A mon idée cela pourrait être par exemple des joies sereines, des idées sans polémique et des projets sans stress, des échanges plein d'amitié, une bonne santé, l'éclosion et l'épanouissement de tout ce que chacun aime à cultiver dans son jardin secret...